Qu’arrive-t-il quand la cohérence est ignorée en faisant un film d’action ? Vous obtenez les nombreux films de cette liste.
Ces films sont si absurdes qu’ils pourraient tuer vos derniers neurones
Les films d’action jonglent souvent entre séquences époustouflantes et logique narrative, et c’est un équilibre fragile que certaines productions échouent à maintenir. Voyez seulement tous ces longs-métrages qui ont préféré le chaos visuel ou les concepts farfelus à toute forme de cohérence. Ils ont multiplié les excès au point de devenir mémorables mais pas pour les bonnes raisons.
Naufrage en eaux calmes avec Speed 2 Cruise Control (1997)

Speed 2 a troqué le concept du bus piégé dans le premier film pour celui d’un paquebot lentement condamné au même titre que l’intrigue. Face à l’absence de Keanu Reeves et d’obstacles conséquents à son intrigue, le film a transformé la tension en routine. Sandra Bullock aurait mérité mieux.
Le Père Noël en mode burnout dans Red One (2024)

Dwayne Johnson en lutin surpuissant est une idée qui n’amuse que pour deux minutes. Le film a coûté une fortune en se noyant sous les effets spéciaux. Les bonhommes de neige et un Krampus de dessin animé en guise de méchant ne sont pourtant qu’un échantillon de son étalage d’absurdité.
Gymnastique rime avec géopolitique dans Gymkata (1985)
Kurt Thomas est un gymnaste olympique qui combat des dictateurs à coups de barres parallèles dans Gymkata. Ce nanar culte résume les excès des années 80, avec un mélange surréaliste de pirouettes et de pseudo-intrigue géopolitique, à regarder entre deux doses de nostalgie kitsch.
Steven Seagal en fantôme à gages dans Sniper Special Op (2016)
Steven Seagal était une star des films d’action dans les années 90. Il n’a été hélas que l’ombre de lui-même après cette décennie, et Sniper Special Op en est un dur rappel. Les dialogues en bois, scènes d’action tournées en mode économie d’énergie vous feront décrocher avant le troisième acte.
Roland Emmerich est l’empereur du délire dans Moonfall (2022)

Dans Moonfall, la Lune attaque la Terre, pilotée par des aliens humanoïdes et une IA rebelle. Malgré un budget colossal, le film s’englue dans un scénario servi avec un sérieux qui frise la parodie. Il est difficile de comprendre que quiconque puisse parler de ce film comme d’un plaisir coupable.
Los Angeles rencontre le Japon en VHS avec Samurai Cop (1991)

Un policier muni d’un katana combat des yakuzas à Los Angeles dans Samurai Cop mais ne vous laissez pas duper. Entre les perruques grotesques et les doublages approximatifs, ce film est si mauvais qu’il en est appréciable et se consomme avec une bonne dose d’autodérision.
Les Smartphones envoient le bon sens à la poubelle avec iBoy (2017)
IBoy est l’histoire d’un ado devenu super-héros après avoir pris des éclats de téléphone dans le cerveau. Le film alterne maladroitement entre les scènes de violences sordides et les gadgets numériques, créant un cocktail aussi incohérent que gênant.